Merci capitaineecarlate pour ta théorie phénoménologique de la temporalité qui nous rappelle combien la relativité du temps est transitoire et ... euh, relative.
Je ne saurais que rajoutter, si ce n'est rajoutter à mon tour un exemple.
Prenons le cas d'un étudiant nouvellement thésard. Donnons lui un nom vaguement absurde, capitaineecarlate par exemple. Et supposons que cet étudiant arrive à son travail tous les jours à 14 heures et le quitte à 15 heures.
(Bien sûr ce n'est qu'un cas d'école, toute ressemble avec un quelconque étudiant nouvellement arrivé dans le bureau 201 ne serait que purement fortuite).
Pour ce jeune étudiant naïf, le fait de gagner ou de perdre une heure aura une importance toute particulière.
S'il perd son heure de travail, le pauvre n'aura pas besoin d'aller à son travail puisque sitot arrivé il devra deja partir.
S'il gagne une heure de travail, le pauvre devra travailler deux heures, ce qui entrainera inevitablement une surcharge mentale*. Cet effort insoutenable le rendra indisposé à toute pratique intellectuelle pendant le restant de la semaine.
Donc en gagnant une heure, il perdra une semaine. Etonnant, non ?
Et pour conclure, je citerais Pierre Edouard, élève à la philoacademy : "je n'attends pas que l'on me donne du temps, je le prends".
C'est beau, non ?
* dans le jargon footballistique, ce type de surmenage est appellé un claquage du menisque interne du cerveau**
** Le cerveau étant connu dans le mileu footbalistique comme un muscle dont l'utilité à dribbler*** est très réduite.
*** dribble : action de contourner quelqu'un en short et en sueur afin de ne pas tâcher notre joli maillot coloré.